
Les meilleurs mondiaux seront au rendez-vous de Nommay, à l'image de Wout van Aert.
Denis Mercier, aujourd’hui, comment faites-vous pour organiser un tel événement en n’étant que bénévole ? L’Union Cycliste Internationale (UCI) ne demande pas une professionnalisation de vos fonctions ?
D. M. : Cela nous prend toute l’année, avec sept bénévoles et une employée à mi-temps. Puis quatre mois avant, les chefs d’équipes nous rejoignent et on passe à 25 à 30 personnes. Le jour J, on est 400. On est pratiquement les seuls à fonctionner ainsi. Ailleurs, ce sont surtout des sociétés d’organisations qui font ce travail.
L’UCI a décidé une réforme de la coupe du monde, et a délégué l’organisation à une entreprise privée. Cela va tout changer dès l’année prochaine. Nous organisons la manche de la coupe du monde tous les deux ans, nous verrons ce qu’ils nous demandent pour 2022 avant de valider notre candidature officielle. Nous attendons de voir si la coupe du monde reste intéressante dans cette nouvelle formule. Sans compter...