
Perchée à 1 000 mètres d’altitude, l’imposante bâtisse, isolée est entourée par la forêt du Risoux. Son immense tuyé se devine d’extérieur. A quelques kilomètres de là, derrière les arbres, se cache la frontière suisse. C’est ce chemin qu’empruntaient très régulièrement les contrebandiers, fin XIXe et début XXe siècle. Le plus souvent, en plein hiver, par presque un mètre de neige. Ces derniers rivalisaient d’ingéniosité pour ne pas se faire prendre par les gabelous, les douaniers. « Ils avaient par exemple, une petite gourde qui épousait la forme du ventre, avec quelques gouttes d’alcool », explique Soline, animatrice à l’écomusée maison Michaud. Cette ferme à tuyé, datant du XVIIe siècle, transformée en musée de la vie paysanne, montre comment l’homme a adapté ses activités...