
En 1871, Emilie J. Simonin écrivait dans Traité sur l’agriculture : « Le cheval a été pressé, comprimé, étiré à sa guise, selon les exigences de la société, et comme chaque chose est périssable, on pourrait dire que les races ont disparu avec les hommes qui les ont créées. » Cette citation résume à elle seule l’historique et l’importance des races chez les animaux domestiqués par l’homme. En effet, les races de travail ne sont, généralement, pas le fruit d’un processus naturel mais bel et bien d’un travail de sélection pour que ces animaux puissent devenir de réels collègues dans les activités humaines. Le cheval comtois n’échappe pas à cette règle. Pourtant, cette race n’est pas récente, loin de là ! D’ailleurs, en se plongeant dans ses origines, la grande histoire croise la...